jonah ♦ lost, lost, lost my mind.

JONAH BREWSTER
poupa ©
Jonah, c'est mon prénom. La plupart du temps je préfère qu'on m'appelle Jo', ou Brewster. Tout dépend de la personne en face. Brewster, c'est mon nom de famille, celui de mon vrai père. J'ai vingt-quatre ans, je suis né le vingt-deux janvier 1986. Je fais des études de marketing, depuis trois ans, je ne sais pas quoi faire comme métier plus tard, plus indécis tu meurs. Je suis né à l'hôpital, en Amérique. On m'a donné le nom de mon père, mais sinon je suis né sous parents anonymes. Oui, c'est assez débile, le tout, mais bon ça doit être de famille. Mon rêve ? Sérieusement, je crois que je n'ai pas de rêve... Ou alors, il ne me vient pas de suite à l'idée. Même si ce que j'ai vraiment envie de faire souvent, c'est d'enlever Kenny de la famille de trouduc dans laquelle, elle est. Mais on n'a pas toujours ce qu'on veut, alors je le ferais un jour, mais pour l'instant je ne peux pas.

THE SUN STILL SHINES TODAY
Je savais pertinemment que Kenny ne m'écoutait jamais réellement, tout du moins elle savait très bien qu'elle pouvait compter sur moi parce que je serais toujours là pour elle, mais elle pensait probablement d'un autre côté que je l'avais abandonné. D'un côté ce n'était pas réellement faux puisqu'elle se retrouvait toute seule avec cette famille de... Mais ce n'était pas vrai, car elle pourra toujours compter sur moi et maintenant je serais complètement capable d'aller exploser l'autre trouduc s'il faisait de nouveau du mal à Kenny. Je savais parfaitement ce qu'elle vivait et je trouvais ça tellement dégueulasse d'adopter pour maltraité. Putain, ça me foutait toujours en rogne de penser à ces cons. « Kenny, tu sais très bien que s'il te frappe tu peux me le dire, merde. Je te l'ai déjà dit non ? » J'étais énervé parce que j'avais remarqué qu'elle évitait de trop se plier, mais elle s'était juste accidentellement cognée à la table du salon. Bien sûr, c'est vrai que la table, elle bouge très souvent pour rentrer dans les gens. Merde, elle le savait très bien qu'elle pouvait m'appeler et que je pourrais passer la journée non ? D'accord, je peux être un gros connard, mais jamais avec elle. Je vis Kenny regardait la porte, je me tournais et je vis Grigoriev. Je la regardais. « Je crois que je vais vous laisser. » lança Kenny derrière moi. Je me tournais vers elle, elle me souriait et me regardait avec un regard assez bizarre. « Appelle, si tu as besoin. » lui dis-je sérieux. Je savais très bien, qu'elle ne le ferait pas ou alors en cas d'extrême d'urgence ce qui est plutôt rare quand on a l'habitude. Je regardais Raphie, elle regardait méchamment ou en tout cas avec un regard pas très sympa Kenny. Jalouse ? « C'était qui ? Encore une fille que tu te tapes en pensant que j'le sais pas ? » me dit-elle pas contente. Bah voilà, elle est jalouse. Franchement. Y a pas de quoi. Je ne me taperais jamais ma sœur, ça ne m'est jamais venu à l'esprit. Sans déconner. Elle commence à partir, je m'approche d'elle et lui prends le bras. « Raphaëlle, attends, c'est ma sœur. » Sérieux. Elle savait très bien que j'étais sérieux, parce que sinon je ne l'aurais pas appelé Raphaëlle, mais Raphie ou Grigoriev. Elle se retourne avec un regard étonné. Putain, faut toujours que je me justifie. Bon d'accord, j'ai tendance à me faire toutes les filles canon que je croise, mais bon... C'est ma sœur elle, ça devrait se voir dans comment je me comporte avec elle, que ce n'est pas n'importe quelle fille. Elle se tourne vers moi et je vois qu'elle ne savait pas dans son regard. C'est vrai que c'était la première fois qu'elle voyait Kenny. « Tu as une sœur ? Depuis quand ? » me demanda Raphie. Depuis quand ? Non pas depuis que je suis né, parce que ce serait ça, sa question serait vraiment débile, mais depuis que j'ai été adopté. « Depuis que j'ai huit ans. » J'ai été adopté quand j'avais six ans, Kenny s'est rajouté deux ans plus tard. Moi je me faisais déjà engueuler tous les soirs. Mais alors elle, elle n'avait pas de chance. Elle se faisait souvent plus engueuler que moi. Elle était plus petite, ça devait être plus drôle de la voir effrayer. J'essayais de la protéger, mais je n'avais que huit ans alors, je ne pouvais pas faire grand-chose. « Tu m'expliques ? » Voilà, maintenant Grigoriev est de la police. C'est nouveau. Comment subir un interrogatoire en moins de trois minutes ? Vous voulez savoir, appelez-moi, vous saurez tout. Ça ne lui réussit pas d'être jalouse. Je n'aime pas parler de ça, mais je n'ai pas envie de lui mentir. Je ne suis pas d'humeur. Je préfère lui expliquer, je sais qu'elle ne dira rien à personne.

Je me pose sur mon lit parce que je n'ai pas envie de rester debout, je lui fais signe de venir s'asseoir aussi. Elle se pose à côté de moi et je ne sais pas vraiment par où commencer. Je commence par le fait que mes parents adoptifs étaient des gros cons ou le fait que j'ai été adopté ? Je ne sais pas trop... Mieux vaut commencer par le début. « J'ai été adopté quand j'avais six ans par des gens qui se sont révélés être des gros cons, mais vraiment ce n'était qu'ils me faisaient chier pour ne pas que je sorte et tout, non pas à six ans. Mais ils m'engueulaient pour un rien, me frapper et tout. Deux ans plus tard y a Kenny qui est arrivée. Ils se sont amusés à s'en prendre à elle plus qu'à moi, je faisais de mon mieux pour la protéger, mais je ne pouvais pas faire grand-chose, j'avais que huit ans. En grandissant, je me suis mis à faire le con parce que j'en avais marre et j'ai fait des conneries. Je le sais, je ne le nie pas. Ils sont devenus pires quand on est devenus « grands » Kenny et moi. Leurs enfants, ils ne les touchaient pas, c'était vraiment des bâtards... » Je m'arrête un instant. Je ne sais pas peut-être que j'en ai trop dit, peut-être qu'elle ne comprendra pas tout et qu'elle n'a pas tout suivit. Je me tourne un instant vers elle, elle a l'air d'avoir suivi. Elle a l'air choqué, comme quoi, même si j'ai l'air d'être un connard – que je suis – je n'ai pas eu non plus l'enfance parfaite. Je crois que Raphie ne s'attendait pas à ça. Bah oui c'est normal, j'ai toujours caché cette partie, parce que je ne veux pas les gens le sachent. Je ne veux pas qu'on me prenne en pitié comme-ci j'étais un pauvre enfant martyrisé - que je ne suis plus -. Je la regarde dans les yeux. Elle a les yeux rouges, putain, elle se retient ça se voit. Je fais comme-ci de rien était, parce que je ne veux pas qu'elle pleure à cause de moi. « T'es la seule qui sais... S'il-te-plait, garde le pour toi. » Je suis sérieux quand je lui dis ça, je ne veux pas qu'elle le répète, je sais qu'elle ne le fera pas. Mais je veux qu'elle me dise, qu'elle ne le fera pas. Je pourrais être sûr qu'elle ne le fera vraiment pas. Je sais que je peux lui faire confiance, je lui ai toujours fait confiance. J'ai envie de la prendre dans mes bras et lui dire que ce n'est pas grave parce que c'est du passé, ce n'est pas comme-ci ils pouvaient recommencer maintenant. Je préférerais que Kenny soit loin d'eux. Mais je ne vois pas trop comment je peux faire, alors je la soutiens comme je peux. Ça me fait chier quand elle vient me voir avec des bleus par ci, par là. Mais comme elle me le dit si bien, je ne peux rien y faire. « Je ne le dirais pas. » me dit Gregoriev. Je tourne la tête vers elle et je lui souris puis je la prends dans mes bras en lui soufflant un merci dans l'oreille. Raphie et moi, on a vécu un tas de trucs ensemble. Ça nous a rapprochés, je l'ai sortis de la merde dans laquelle, elle était. Elle m'a sortie de la mienne, on s'en est sorti. Je ne sais pas ce que je ferais, si Raphie n'était plus là. Je lui dirais jamais vraiment que je tiens à elle tellement que je ferais n'importe quoi pour elle. Quand je lui dis que je l'aime je le dis en étant pas vraiment sérieux alors c'est normal qu'elle ne croit pas... Mais il y a une partie de moi qui est sérieuse quand je lui dis ça, mais je ne l'avouerais jamais parce que, parce que ça ne serait pas... logique que je lui avoue ça comme ça... Elle non plus elle ne m'a jamais dit qu'elle m'aimait. Elle m'a demandé d'arrêter de m'envoyer en l'air avec la Terre entière, mais je ne suis pas prêt à vraiment être avec une seule et unique fille. Je ne sais pas si je serais réellement prêt pour ça en jour enfaite.

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“ pseudo/prénom - Machou autrement dit, Mathilde.
“ âge - 15 ans, mais le 18 mars j'en ai 16.
“ avatar - TaylorgodKitsch, d'ailleurs en parlant de lui, pouvez-vous me le réserver siouplait ?
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“ où avez-vous connu PLL ? Bazzart puis y a Mymz qui m'en a parlé.
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