Joan A. Walden
PRETTY LITTLE LIAR : NOMBRE DE MESSAGE : 9 DATE D'INSCRIPTION : 14/03/2010 COPYRIGHT © : vava; Leavesden & icon; user@lj.
| Sujet: JOAN • you're my cherrybomb. Dim 14 Mar - 13:44 | |
| JOAN ANDY WALDENpenny_lane@lj © J'aimerais pouvoir vous dire que je suis spéciale, mais je ne le suis pas, bien au contraire. Je ne suis qu'une simple fille, du nom de Joan Andy WALDEN, dite Jo' ou Chou. Je suis née à Paris, un six avril, et j'ai en ce moment exactement vingt ans. Bien entendu, ma ville natale me manque, assez souvent même. Mais ayant été élevée au grain au Texas, cette ville aura plus de place dans mon coeur. D'ailleurs, mon père est un pur Américain, un de ces gars à qui on apprend pas à traire les vaches. Il a tout de même des parents russes et anglais, mais se considère purement américain. Maman, elle, est une petite française, toute mignonne, qui est tombée amoureuse d'un américain. Sinon, j'ai une grande soeur que j'aime beaucoup -ou pas-, et je suis célibataire -ou pas-. Mes études ? Pff, quelles études ? Non, plus sérieusement, si vous voulez tout savoir, je suis étudiante en journalisme. La photo, l'écriture et tout le reste, ça me fascine et passionne. Et quant j'ai quelque chose en tête, je ne le laisse pas tomber, ça non.
THE SUN STILL SHINES TODAY« THIS AIN'T A FAIRYTALE ... » « Joan, tu veux bien finir tes légumes s'il te plaît ? » Jouant avec les légumes qui jonchaient son assiette, la fillette les piqua avec sa fourchette, en répondant, assez fermement. « Nan. J'aime pas ça. » Sa mère, souriant timidement, pour les autres, lui glissa à l'oreille. « Peu importe que tu aimes ou pas, c'est bon pour la santé toutes ces choses. » Haussant les épaules, la petite reprit. « Tant pis, je mourrai plus tôt. » Sa mère, décontenancée, la fixa un long moment. Comment pouvait-elle parler ainsi ? C'était tout bonne indigne d'elle, d'une fillette de huit ans. « Je t'interdis de parler de la sorte ! Et puis regarde ta soeur, elle, elle finit son assiette. » Tous les regards se tournèrent vers l'aînée, qui était au même moment en train de donner ses restes au chien. Sourire gêné aux lèvres, cette dernière implora sa mère du regard, qui l'envoya, elle et sa petite soeur, dans leurs chambres, sous prétexte qu'elles ne savaient pas se tenir à table. Riant, les deux petites obéirent donc, et coururent dans la chambre de l'aînée. Après tout, ces deux-là étaient parfaitement bien assorties. Mathilde, l'aînée, avait toujours prétendu être une fille parfaite, bien élevée et j'en passe, alors que dans le fond, elle était comme sa petite soeur, une fille normale dirons-nous. Sautant sur le lit, Joan se mit à discuter avec sa soeur, pendant des heures, de tout et de rien. De leurs parents par exemple. Elles aimaient toujours se moquer, en disant que leur mère était bien trop 'de la bourgeoisie' pour leur père, qui lui, se contentait plutôt d'une jolie petite ferme, éloignée de tout, où il pourrait être en communion avec la Nature. Ce qui avait le don d'agacer leur mère, et pourtant, cela faisait douze longues années qu'ils étaient ensemble. Douze longues années que leur couple tenait, et qu'ils avaient eu deux magnifiques filles, bien évidemment. Un luxe qu'ils s'étaient permis, afin de finaliser leur union. Et ces deux filles, Dieu merci, s'entendaient à ravir, bien qu'elle se disputèrent quelques fois. Et c'est donc ainsi, qu'après maintes et maintes discussions sur le nouvel amour de Mathilde et après que Joan ait insisté comme un taureau enragé afin de connaître toute l'histoire, que leurs parents, ouvrant la porte, les retrouvèrent, endormies l'une dans les bras de l'autre, tels deux petits anges. Mais bien entendu, les petites princesses changent en grandissant. Elles se corrompent, et perdent peu à peu de leur si belle innocence. Tout comme Joan. Qui ne se considérait d'ailleurs plus comme une princesse, ou du moins, aux yeux des autres, hormis les hommes. Eux, l'adoraient. Bien qu'elle n'était pas de ces filles aguicheuses, au corps de rêve, elle avait ce petit truc, qui la rendait tellement populaire. Elle l'a d'ailleurs été durant toute son adolescence, ce qui a creusé un petit fossé entre elle et sa soeur. Pas très grand à présent, mais tout reste encore fragile, extrêmement. Bref. En grandissant, Joan est donc devenue un plus sûre d'elle, maligne, têtue, et surtout, femme à hommes. Pas dans le mauvais sens du terme, mais juste une fille qui ne s'accorde pas le droit de connaître l'amour. L'amour, une foutaise pour elle. Un truc des contes de fées qu'elle lisait plus petite, rien de plus. De nos jours, le pourcentage de couples qui ne finissaient pas par se séparer était faible. Ce qui voulait donc dire que s'engager dans une relation solide et stable ne servait à rien, puisqu'au final, ils finiraient par se séparer. Se séparer, et se faire mal, terriblement mal. Alors, pour s'éviter tous ces problèmes, elle préfère jouer. Jouer avec tous les hommes, et ne jamais, ô grand Dieu, ne jamais s'attacher, à quelque occasion. Mais ça, c'était avant. C'était avant de le revoir, lui, le seul qui ait jamais compté. Chuck. Elle le pensait encore à Paris, ou dans une toute autre ville, mais certainement pas ici, à quelques pas d'elle. « Bonjour beauté fatale. » Se réveillant doucement mais sûrement, Joan se redressa, et put enfin voir l'homme qui venait de lui parler. Etant encore probablement fatiguée, elle ne remarqua pas de suite la grande nouvelle, et pourtant, et pourtant. « Bonjour beau gosse. (...) Tu m'en passes une ? » Prenant volontiers la cigarette qu'il lui tendait, elle se la fit allumer, et la fuma, tranquillement. Un réflexe qu'ils semblaient tous deux avoir. Oui, c'était peut-être mal, mais sa cigarette, on ne pourra jamais la lui enlever. Elle faisait partie d'elle, point. Tout comme ces souvenirs bien encrés, au fond, de leur enfance à tous les deux. Mais je m'emballe probablement. Se rapprochant de lui, elle passa ses bras autour de lui, et posa sa tête sur son épaule. Un geste qu'elle faisait souvent, affectueux probablement. Et c'est alors qu'elle remarqua, à son cou, une chaîne, qui lui disait vaguement quelque chose. L'attrapant délicatement dans ses doigts, elle ne put s'empêcher d'être indiscrète. « Dis-moi, cette chaîne, qui te l'a donnée ? » Interloqué, le jeune homme répondit. « Oh, je dois t'avouer que je ne m'en rappelle plus. » N'étant pas dupe, la jeune femme répliqua. « Si tu ne t'en rappelais plus, tu ne l'aurais pas gardée. On ne garde pas quelque chose qui ne nous tient pas à coeur. » Riant légèrement, le bellâtre reprit. « Très bien, je vois que nous avons une perspicace. Pour tout te dire, cette chaîne me vient d'une ... amie, que j'ai connue, il a bien longtemps de cela maintenant. » Premier choc. La première partie semblait parfaitement aller aux souvenirs qui bombardaient l'esprit de notre jeune demoiselle. « Et, hum, comment s'appelait cette fille ? » « Pourquoi tu veux savoir ça ? C'était il y a tellement longtemps, elle a dû oublier depuis le temps, tout comme moi j'essaie. » « Ca m'étonnerait. » Se retournant brusquement afin de la regarder face à face, il continua. « Mais, serais-tu jalouse ? Je t'assures que ... » Et c'est alors qu'elle lui montra. La fameuse bague. Qu'il lui avait donné, il a maintenant onze ans de cela. Avec, gravé à l'aide d'un compas, C + J = . Tous deux restèrent sur le cul, pardonnez l'expression. C'était donc eux, après tant d'années. Et il fallait qu'ils se retrouvent de la sorte, bordel de Zeus. Joan osa la première briser le silence. « Ch ... Chuck ? » Relevant la tête, elle comprit de suite qu'elle ne s'était pas trompée. « Purée de cacahuètes, bon sang ! Mais qu'est-ce que, enfin, t'aurais pas pu me parler avant qu'on, enfin tu vois ?! » « Oh oh oh, on se calme ma belle. Premièrement, c'est pas entièrement de ma faute, parce que tu m'as pas dit non plus que t'étais, bah toi. Et de deux, vu notre état hier soir, ça m'étonnerait qu'on se rappelait de nos prénoms respectifs. Alors on se calme, et analyse rationnellement la situation. » Faisant la moue, la jeune femme reprit. « Oh, mais j'ai une analyse rapide de la situation : on s'est connus et aimés petits, perdus de vue, et on s'est retrouvés en couchant ensemble. Pas plus compliqué. » « Merci de ta délicatesse. » « Je t'en prie. Et puis tu sais très bien que ça n'a jamais été mon fort. » Levant les yeux au ciel, Chuck semblait aussi bouleversé que Joan. D'ailleurs, cette dernière, montrant la chaîne des yeux, lui demanda. « Alors, tu l'as vraiment gardée ? Tu as vraiment pensé à moi en la regardant, toutes ces années ? » Répondant presque du tac au tac, Chuck prit la parole, ne voulant pas montrer à quel point cette situation l'affectait. « Pff, tu parles, je l'ai juste, hum, trouvée jolie, et puis, elle va super bien avec mes vêtements habituels, donc ... Non mais attends, à quoi on joue là ? Ca fait déjà onze ans qu'on a fait une croix sur nous, et puis c'était qu'un jeu de gamins. » Se levant brusquement, Joan sortit de ses gonds. « Un jeu de gamins ? SEULEMENT un jeu de gamins ?! Je, tu, argh ! Tu m'énerves. » Et la tête haute, elle partit, emportant le drap avec elle, s'habilla tant bien que mal. Elle voulait partir. Chuck, qu'elle avait rêvé de revoir durant toutes ces années, la retrouvait, pour lui dire qu'elle n'avait été qu'un jeu. Bon sang qu'elle l'aimait. Et lui, gros débile qu'il était, avait tout gâché. Prête, elle le regarda, et lui l'était aussi. Sans un mot, elle quitta la chambre, et ne se retourna pas. Sur l'oreiller, elle avait laissé un mot, avec un numéro. Si un jour, ton jeu de gamins voudrait devenir un jeu d'adultes. Sourire aux lèvres, Chuck le prit, et le mit dans sa poche, en observant, depuis la fenêtre, Joan, appeler un taxi. Elle était parfaite à ses yeux. Pas question de la laisser partir une autre fois. Cependant, elle voulait jouer, et bien, ils joueraient. Qui a dit que l'amour était simple ? REMOVE YOUR MASK“ pseudo/prénom - GODDESS. “ âge - Goddess n'a pas d'âge *sbaff* “ avatar - Kristen STEWART . Possibilité de me la réserver s'il vous plaît ? “ présence sur le forum - Tous les jours (a). “ suggestions/commentaires - Aucune suggestion pour le moment, et puis bravo pour votre forum, il est magnifique . “ où avez-vous connu PLL ? Par PRD, un ami (a). “ code du règlement - Code validé par Penny.
Dernière édition par Joan A. Walden le Lun 15 Mar - 17:44, édité 19 fois
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